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Awala-Yalimapo
Carbets, Cases, Demeures Guyanais
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Div.Carbets
Les tortues pondeuses sur la plage de Mana.
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Les tortues ne viennent sur la terre que pour pondre, et les femelles sont les seules à nicher. La tortue luth pond tous les deux ou trois ans. Dans l’Atlantique, les pontes ont lieu de mars à juillet, à intervalles d’environ dix jours, et se répètent en moyenne six fois au cours de la saison.Les mâles n’y reviennent jamais après leur naissance. L’accouplement se passe en mer.
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épicerie chinoise dans laquelle nous avons achete une bouteille de planteur que l'on a bu sur la terrasse de notre chambre d'hôtel.
Hélas, nous n’avons pas vu les tortues puisque ce n’etait pas la periode de la ponte, mais après notre pique-nique traditionnel, nous avons visité des artisants sur le bord des routes.
Ce sont des endroits très primaires mais ces gens ont des mains en or ! Ils travaillent le bois a la main, petits bancs, statuettes en différents bois precieux guyanais.Tout est très joli et on peut y négocier les prix sans problème !
Quelques exemples de sculptures en bois typique de ce coin de Guyane que l'on trouve le long de la route.
Chaise Saramaca ( Les saramaca voir aussi l'article ''Les arts et traditions'' )
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Noirs Marrons
Le peuple du fleuve
Appelés aussi Busi Nenge, Bushinenge ou Bush Negroes. Le mot "marron" est issue de "cimarron", mot d'origine Espagnol signifiant réfugié dans un maquis. Les Noirs Marrons désignent en Guyane et au Surinam, les descendants des esclaves noirs qui se sont révoltés et enfuis des plantations avant l'abolition de l'esclavage. Ils furent amenés pour servir de main-d'œuvre dans les plantations de cannes à sucre et de café. Ils sont surtout originaires d'Afrique occidentale : Ghana, Bénin et Côte d'Ivoire. D'abord réfugiés en forêt profonde pour éviter d'être repris, ils se sont ensuite installés au bord des grands fleuves, en particulier, le Maroni. Ils sont constitués de 6 groupes ethniques :
les Bonis ou Alukus
Les Saramacas
Les Paramacas
Les Djukas
Les Kwintis
Les Matawais
On estime leur population à plus de 10 000 (environ 6% de la population Guyanaise, chiffre 2004). Leur société est matriarcale. Ils ne reconnaissent pas la frontière entre le Suriname et la France. Pour eux, le fleuve n'est pas une frontière. Ils vivent principalement de la chasse, de la pêche et de la culture sur abattis. Ils possèdent un Gran Man, sorte de chef spirituel, qui détient les pouvoirs de juge, d'arbitre et de conciliateur. C'est également leur chef religieux. Ils utilisent la pirogue pour se déplacer sur les fleuves. En 1848, l'abolition de l'esclavage mis fin à leur traque et leur permit de vivre en paix.
Ils ont conservé certaines traditions de leur pays d'origine : peintures, danses, musiques. L'art Noir-Marron est caractérisé par l'utilisation de peintures aux couleurs vives et aux formes géométriques. Leur religion est aussi imprégnée de leurs origines africaines.
Ils parlent le Sranan-tongo ou Taki-Taki, mélange de langues africaines, de hollandais, d'anglais, d'espagnol, de portugais et d'hébreux.
Documentaire produit par Hèléne Lee sur le groupe Fondering et la culture ALEKE des Bushinengues sur le fleuve Maroni, frontière naturelle entre Guyane Française et Suriname.
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SAINT LAURENT DU MARONI
Situé sur les rives du fleuve Maroni, St.-Laurent du Maroni, sous-préfecture de l'Ouest guyanais, est né avec le bagne, la maison de Transportation. La commune s'étend sur 483.000 hectares et abrite environ 20 000 habitants. A 270 km de Cayenne, c'est en quelque sorte le terminus Ouest de la National 1. Une multitude d'ethnies cohabitent : Amérindiens (Kaliña, Locono), Noirs-Marrons (Aloukou, Saramaca, Paramaca, Djuka), Chinois, Antillais, Dominicains, H'mongs (essentiellement à Javouhey, commune de Mana), Surinamais, Indous, Haïtiens et enfin, métropolitains. St.-Laurent du Maroni garde de magnifiques vestiges de l'architecture coloniale, comme la sous-préfecture, la gendarmerie ou l'hôpital. C'est une ville agréable, appelée autrefois le "petit Paris". La commune a fêté ses 50 ans en 1999.
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Statue de Bertrand Piéchaud -la peine du bagnard
The shadows of devils island (les ombres du bagne) Un film de Patrick BARBERIS et Tancrède RAMONET.
VOIR UN EXTRAIT
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Au XIX° siècle, les villes françaises s'accroissent en même temps que l'insécurité : les bourgeois craignent les voleurs et les révolutionnaires. En 1852, la déportation vers la Guyane est organisée. Le bagne doit ramener le condamné à une vie honnête et doit permettre le développement de la Colonie : apport de main d'oeuvre pour la construction de routes... Les premiers camps installés entre Cayenne et le fleuve Oyapock sont fermés dès 1867 : les maladies y tuent trop d'hommes. Le bagne est alors transféré en Nouvelle-Calédonie, où règne un climat plus clément.
Mais à partir de 1873, le bagne de Guyane est réalimenté. Le Parlement décide que les condamnés devront subir un sort plus rigoureux, et en effet, un tiers des déportés meurent en Guyane.
Papillion
Adieu mama
Quelques statistiques sur le bagne :
6000 prisonniers en moyenne et en permanence.
Environ 70 000 prisonniers passeront par les bagnes de Guyane :
52 000 transportés dont 75 % pour vol et 25 % pour assassinat ;
15 000 relégués, c'est à dire punis une deuxième fois ;
330 déportés politiques (traîtres, espions...)
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Hôtel que Alain a reservé à Saint Laurent du Maroni.
Notre chambre dans cet hôtel où nous avons pris un planteur sur la terrasse tout les quatre.
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Le flamboyantLa rive du Maroni laisse voir de l'autre côte le Surinam.
Le poisson plus frais que frais dans une brouette dans la rue.
La sous-préfecture de St. Laurent du Maroni.
Après plusieurs recherches pour manger, il restait seulement ce petit restaurant bien local,chez Felicia où nous avons bien mangé !!
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Le bateau ‘’Edith Cavel ’’ qui a coulé en 1825 et depuis envahi de végétation
1 commentaire:
Nous trouvons ce documentaire parfaitement réalisé . Je suis le sculpteur du bagnard de Saint Laurent Voici mon adresse email : piechaud. bertrand@neuf.fr .J'habite Bordeaux . Voici mon numéro de téléphone 0556521026. A bientôt, peut-être.
bertrand Piechaud
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